Pas de lune de miel. Pas de période d’heureuse insouciance. Mariée sur le tard, une Nivernaise a subi, au moment de ranger la salle du banquet, le premier accès de colère de son époux. Elle l’aimait. Alors elle est restée avec lui. Malgré ses écarts, qui ont été jugés, mercredi 24 février, par tribunal correctionnel de Nevers.
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La quarantaine passée, elle ne l’a jamais envisagé. Toujours est-il qu’elle est profondément éprise. Alors, pourquoi pas ? L’union est célébrée durant l’été 2018. Le jour suivant la fête, il faut faire le ménage dans la salle qu’ils ont louée.
Elle raconte qu’il refuse d’y participer. Il casse une bouteille de bière et lui pose le tesson sur la gorge en criant : « Ah, tu vas pas me gâcher la vie, maintenant… »
(…) Il sort de la maison, revient avec un pot de confiture qu’il a rempli d’essence. Il l’asperge avec le carburant et allume un briquet. Elle se voit mourir. Mais il s’arrête dans son geste… qu’il nie, celui-là aussi.
(…) Tout comme la dernière scène, celle qui conduit au dépôt de plainte, en janvier 2020 : des coups de poing au visage parce qu’elle refuse de lui donner son téléphone mobile. À chaque fois que le ton montait, il lui prenait cet appareil et les clefs de sa voiture. Pour la couper de toute aide ?
Le JDC via fdesouche